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Qu’est-ce que le C&I en photovoltaïque et qui est concerné ?

Technique

04 juillet 2025

Et si le toit de votre entreprise devenait une centrale solaire capable d’alimenter vos opérations en électricité propre et bon marché ? Cette vision est en passe de devenir réalité pour de nombreuses sociétés en Europe. Face à la flambée des coûts de l’énergie et à l’urgence climatique, les entreprises cherchent des solutions innovantes pour maîtriser leurs dépenses et verdir leur activité. C’est dans ce contexte qu’émerge le photovoltaïque C&I (Commercial & Industrial), un segment solaire en plein essor qui attire aussi bien les PME locales que les multinationales. 

Le photovoltaïque C&I s’impose comme une réponse stratégique aux défis actuels. Dans cet article, nous allons explorer en détail ce que signifie C&I, qui peut en profiter.

1. Qu’est-ce que le C&I en photovoltaïque ?

Le terme photovoltaïque C&I désigne les installations solaires destinées au secteur  tertiaire et industriel, par opposition au solaire résidentiel (maisons individuelles) ou aux vastes parcs solaires utilitaires. Concrètement, il s’agit de panneaux photovoltaïques installés sur des bâtiments d’entreprise (usines, entrepôts, centres commerciaux, immeubles de bureaux, etc.) ou sur leurs terrains (ombrières de parking, terrains industriels disponibles), dans le but de  fournir de l’électricité directement à ces organisations  pour leurs besoins propres.

Ces projets C&I se situent à l’échelle intermédiaire : plus grands que la plupart des installations résidentielles, mais plus petits que les immenses fermes solaires des opérateurs énergétiques. Typiquement, la taille d’un système C&I peut varier de quelques dizaines de kilowatts crête à plusieurs mégawatts crête, selon l’envergure du site. Par exemple, une usine moyenne peut installer un système de 500kWc couvrant une bonne partie de ses toits, là où un parc solaire « utilité » au sol se compte en dizaines de MW.

Le consommateur de l’énergie est l’entreprise elle-même. L’énergie alimente  directement une organisation pour de l’autoconsommation et éventuellement de la vente du surplus, à la différence d’un parc utilitaire qui vend sa production à un fournisseur ou sur le marché.

C&I solaire : un segment en pleine ascension

Il est important de comprendre que le solaire C&I représente aujourd’hui une part majeure du marché photovoltaïque. Selon une étude du NREL, en Europe notamment, le segment C&I compte pour environ un tiers des nouvelles capacités solaires installées ces dernières années. Cette proportion est en croissance, signe que de plus en plus d’entreprises passent à l’action.

En pratique, le  photovoltaïque C&I  recouvre une grande diversité d’installations : cela va des  toitures solaires  classiques sur des bâtiments industriels ou commerciaux, aux  ombrières photovoltaïques  couvrant les parkings, en passant par l’intégration de panneaux dans les façades du bâtiment (BIPV – Building Integrated PV). Par exemple, certains immeubles de bureaux modernes intègrent des panneaux en façade pour allier design et production d’énergie. De même, de nombreuses grandes surfaces de vente ou entrepôts logistiques transforment leurs parkings en centrales solaires ombragées pour rentabiliser ces espaces.

Cette flexibilité d’implantation fait du C&I une option adaptable à presque tous les types de sites professionnels.

2. À qui s’adresse le photovoltaïque C&I ?

Toute organisation disposant de bâtiments ou de surfaces libres et d’une consommation électrique significative peut potentiellement tirer profit d’une installation solaire C&I. De la PME industrielle à l’hypermarché régional, en passant par l’entrepôt logistique ou l’hôpital public, le photovoltaïque C&I s’adapte à de nombreux profils.

En pratique, quels types d’entreprises sont les plus concernées ? 

Voici les cas de figure les plus courants :

  • Sites industriels gourmands en énergie : usines, unités de production, industries agroalimentaires… Leur consommation électrique élevée (machines, procédés de fabrication) en journée en fait des candidates idéales pour autoconsommer un maximum de solaire.
  • Bâtiments commerciaux et tertiaires : centres commerciaux, supermarchés, sièges sociaux, immeubles de bureaux, hôtels… Ces bâtiments disposent souvent de grandes toitures et parkings et fonctionnent en journée, ce qui correspond bien au profil de production solaire.
  • Entrepôts logistiques et centres de distribution : de vastes toits plats, une occupation au sol importante – les entrepôts peuvent installer plusieurs mégawatts en toiture, réduisant d’autant leur facture d’électricité (éclairage, refroidissement, etc.).
  • Exploitations agricoles et sites ruraux : de nombreux hangars agricoles ou bâtiments d’élevage peuvent accueillir du photovoltaïque. L’énergie produite sert alors soit à des usages propres (ventilation, pompage, etc.), soit est injectée en partie sur le réseau avec rémunération.
  • Collectivités et établissements publics : bien qu’on parle de « C&I » pour  Commercial & Industrial, les écoles, hôpitaux, collectivités locales entrent dans la catégorie large des installations PV hors résidentiel. Ces acteurs cherchent eux aussi à réduire leurs dépenses énergétiques et atteindre des objectifs environnementaux, et possèdent souvent de grands toits (gymnases, centres administratifs) exploitables.

Qu’il s’agisse d’une chaîne de magasins  cherchant à stabiliser ses coûts énergétiques ou d’une PME familiale  voulant verdir son activité, le solaire C&I offre une solution modulable. D’après les données du secteur relatées par PV magazine, plus de 70 % des contrats d’achat d’électricité renouvelable signés en 2024 en Europe l’ont été directement par des entreprises privées consommatrices : cela montre que les sociétés, qu’elles soient du secteur technologique, industriel ou tertiaire, s’emparent du sujet pour sécuriser une énergie verte sur le long terme.

Un exemple concret proche du terrain mis en avant par EDF : l’entreprise bretonne  Guy Cotten, PME connue pour ses vêtements marins, a équipé son usine de 357 panneaux solaires en autoconsommation.  Près de 70 % de l’énergie produite est consommée sur place, couvrant ainsi  environ 30 % des besoins annuels de l’usine. Le reste est réinjecté sur le réseau et revendu, générant un revenu additionnel. Le bilan est doublement positif : baisse de la facture d’électricité  et  2 tonnes de CO₂ évitées par an  grâce à cette installation. Pour la direction de cette PME familiale, investir dans le solaire était à la fois  un choix économique et un engagement environnemental cohérent avec les valeurs de l’entreprise.

3. Qui peut concevoir et installer un projet C&I ?

Derrière chaque projet solaire C&I réussi, il y a le travail rigoureux de bureaux d’études, d’installateurs qualifiés et d’EPC (Engineering, Procurement and Construction). Ces acteurs jouent un rôle central dans l’accompagnement des entreprises, de la phase de faisabilité jusqu’à la mise en service de l’installation. Face à la diversité des bâtiments, des profils de consommation et des contraintes réglementaires, l’expertise technique devient indispensable pour concevoir des systèmes sur mesure, fiables et rentables.
Pour ces acteurs techniques, la réussite d’un projet repose sur une étude rigoureuse, une modélisation précise des sites, et une simulation fiable des performances énergétiques. C’est pourquoi de nombreux bureaux d’études et installateurs s’appuient sur des solutions logicielles spécialisées pour concevoir des installations parfaitement adaptées aux contraintes du site, aux besoins énergétiques du client et aux objectifs économiques du projet.

Des outils comme archelios PRO permettent ainsi de :

  • Modéliser le site en 3D,
  • Simuler précisément la production heure par heure,
  • Analyser l’effet des ombrages,
  • Optimiser les scénarios d’autoconsommation et de revente, et
  • Sécuriser le retour sur investissement.

C’est un véritable levier de performance pour les professionnels qui souhaitent proposer des solutions adaptées, compétitives et rapidement opérationnelles. En intégrant ces données dès la phase d’étude, les professionnels sécurisent leurs propositions techniques et économiques, tout en gagnant en efficacité et en crédibilité face à leurs clients.

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Conclusion : Le photovoltaïque C&I, une stratégie d’avenir à portée de main

À travers cet aperçu du marché C&I, une chose est claire : le solaire n’est plus une option, c’est une décision stratégique. De la réduction des coûts énergétiques à la maîtrise des approvisionnements, en passant par l’amélioration de l’empreinte carbone, les bénéfices sont multiples. Et ils ne sont plus réservés aux grandes structures. Aujourd’hui, toute entreprise disposant d’une toiture ou d’un parking a le pouvoir de produire sa propre électricité verte.

Encore faut-il structurer chaque projet sur des bases solides, avec des outils adaptés comme archelios PRO, pour fiabiliser les choix techniques et maximiser le retour sur investissement. La conception de systèmes photovoltaïques performants passe désormais par une phase d’étude approfondie, qui conditionne leur réussite à long terme.

archelios PRO sécurise et valorise chaque projet solaire, en le rendant techniquement et économiquement robuste dès la phase d’étude.

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Cet article de blog est le premier d’une série de trois articles.

Dans notre prochain article, nous irons plus loin :
Quelles sont les tendances C&I du photovoltaïque en Europe en 2025 ? Quels sont les nouveaux modèles de financement adoptés par les entreprises ? Quelle place prennent les batteries et les microgrids ? Comment les réglementations européennes accélèrent-elles la transition énergétique des sites industriels et commerciaux ?

Des enjeux à maîtriser pour structurer un projet photovoltaïque adapté aux réalités de 2025.

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