L’audit énergétique réglementaire se conforme à la norme NF EN 16247. Il se définit comme un examen et une analyse méthodique de l’usage et de la consommation énergétique d’un site, d’un bâtiment, d’un système ou d’un organisme, ayant pour objet d’identifier les flux énergétiques et les potentiels d’amélioration de l’efficacité énergétique.
L’audit énergétique permet donc à la fois de réaliser un état des lieux de l’existant et de définir des scénarios d’amélioration avec un ensemble de mesures détaillées, cohérentes et chiffrées. Les mesures peuvent généralement être des améliorations de l’enveloppe du bâtiment, des systèmes actifs, des procédés, des contrats d’exploitation, de la sensibilisation, formation ou encore consister en la mise en place de la production d’énergies renouvelables.
En plus des exigences générales (Partie 1 de la norme) et des compétences des auditeurs (Partie 5), la norme détaille trois secteurs différents. L’audit énergétique peut donc concerner les bâtiments (Partie 2), les procédés (Partie 3) ou les transports (Partie 4).
Quelles-sont les étapes d’un audit énergétique ?
Les étapes principales d’un audit énergétiques sont les suivantes :
- Définition des objectifs et du périmètre,
- Collecte d’un historique des consommations,
- Collecte d’informations sur l’existant et les usages,
- Visite sur site,
- Modélisation des consommations,
- Etablissement de scénarios d’amélioration chiffrés (en termes d’économies d’énergie, d’investissement et de coûts d’usage et d’aides mobilisables),
- Restitution d’un rapport et présentation de l’audit.
Voici un exemple d’améliorations qui peuvent être proposées au sein d’un Audit Énergétique. Il s’agit d’un audit de bâtiment conforme au cahier des charges de l’Ademe, qui fixe les objectifs des scénarios en accord avec les contraintes du Dispositif Éco Énergie tertiaire (le décret tertiaire).
La réalisation d’un audit représente un travail conséquent, et donc également un coût, et devrait donc logiquement s’inscrire dans une démarche qui s’appuie sur les préconisations qui en découlent afin d’améliorer l’efficience énergétique.
Concernant les obligations d’audits énergétiques, il est à noter que les entreprises ayant mis en place un Systèmes et de Management de l’֤Énergie certifié ISO50001 sont dispensées de cette obligation.
En effet, l’audit est un état des lieux à un moment précis avec des propositions d’améliorations, tandis qu’avec un Systèmes de Management de l’Énergie, l’organisation en question entre dans une démarche d’amélioration continue, qui inclue des états des lieux réguliers afin d’objectiver les évolutions et d’identifier les axes de progrès.
Enfin, il existe des qualifications qui permettent de garantir les compétences et les moyens des auditeurs, et qui permettent à l’auditeur d’être reconnu RGE (Responsable Garant de l’Environnement). Par exemple, les qualifications OPQIBI 1905 pour le bâtiment, 1717 pour l’industrie et 0607 pour le transport.
Green Systèmes détient la qualification OPQIBI 1905 : audit énergétique des bâtiments (tertiaires et/ou habitations collectives).